Nikos Kazantziakis vécut 1 an à Naxos dans le village d'Engares, où il écrivit "lettre au Greco".
Il écrit : Αν ο παραδεισος ήταν στην γη, θα ήταν εδώ
Si le paradis était sur terre, il serait ici (à Naxos).
« Cette île avait une grande
douceur, beaucoup de quiétude, les visages
des hommes y étaient bons, innombrables les
melons, les pêches, les figues, et calme la mer. Je
regarde les hommes : jamais ces hommes ne se
sont effrayés d’un séïsme ou d’un Turc, et leurs
yeux n’étaient pas brûlés. Ici, la liberté avait
éteint la fièvre pour la liberté, et la vie s’écoulait,
eau heureuse endormie ; et si quelquefois
elle était troublée, jamais elle ne traversait de
tempête. La sérénité était le premier cadeau
de l’île que je ressentis en flânant à Naxos ».