MAGNE

Le MAGNE est une terre sauvage et escarpée au sud du PÉLOPONNÈSE.
Ses montagnes pelées se jettent de façon abrupte dans la mer, loin de la douceur habituelle des côtes grecques.

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Jalonné de tours de pierre rappelant la puissance de son aristocratie passée, dont une partie a immigrée en CORSE,
le MAGNE s'en rapproche par de nombreux aspects, comme les routes sinueuses et la vendetta...
Beau voyage en perspective !

Passage obligé pour entre dans LE MAGNE : KALAMATA, célèbre pour ses olives. Mais en longeant le bord de mer, ce ne sont que plages

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et parasols publicitaires sans grand intérêt... Fuyons... fuyons... direction KARDAMILI sur la côte ouest !

Entrer dans le MAGNE, c'est, dès la sortie de KALAMATA, pénétrer dans un univers presqu'irréel. Les couleurs, la majesté des paysages

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De KALAMATA à KARDAMILI....

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De KARDAMILI à ITILO...

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De ITILO à AEROPOLIS...
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La grotte de DIROS, une des plus belles au monde...

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De DIROS à GEROLIMENAS...

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Sur la route du Cap MATAPAN (cap TENARO en grec), l'extrémité sud de l'EUROPE !

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Arrivée à GYTHEIO...

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GYTHIO, dans la presqu'île en face du port... Atmosphère et éclairage particuliers d'une côte exposée à l'est.

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Derrière le front de mer de GYTHIO, les vieilles maisons traditionnelles pleines de charme se délabrent....

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Etape suivante : La cité de MISTRA est une ancienne cité fondée par les Francs au XIII ième siècle, près de l'antique Sparte. Elle est

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aujourd'hui en ruines. Mistra fut fondée en 1249 par Guillaume II de Villehardouin, alors prince d'Achaïe, qui cherchait à construire une

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forteresse sur les hauteurs du TAYGETE dans le but de protéger SPARTE, alors lieu de résidence favori des VILLEHARDOUIN. Fondée

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par les Francs, Mistra ne reste pas longtemps en leur possession. Fait prisonnier en 1259 à la bataille de Pélagonie, Guillaume doit céder
Mistra, en même temps que d'autres forteresses, à Michel VIII Paléologue, en guise de rançon. A suivre...

Mistra est également le dernier grand centre d'étude byzantine : Gemiste Pléthon, le philosophe néoplatonicien, y vit jusqu'à sa mort en

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1452, et sa présence attire à Mistra de nombreux intellectuels byzantins. Lui et d'autres disciples basés à Mistra influencent l'Italie de la

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Renaissance, particulièrement après avoir accompagné l'empereur Jean VIII Paléologue à Florence en 1439. Le dernier empereur byzantin,

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Constantin XI, est despote à Mistra. Démétrios Paléologue, le dernier despote, rend la ville à l'empereur ottoman Mehmet II en mai 1460.

Mistra demeure une ville importante, accueille la résidence du Pacha du Péloponnèse et compte alors 40 000 habitants. Le commerce y

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est florissant, entre autres grâce au développement de la production de soie. Les Vénitiens occupent provisoirement la ville de 1687 à

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1715. En 1770, Mistra est brièvement aux mains des Russes qui, soutenus par les Grecs, tentent de libérer la Grèce de la présence

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ottomane lors de la révolution d'Orloff. La reconquête de la ville par les Turcs est suivie d'une terrible répression contre la population.

Mistra reste turque jusqu'en 1822 et la guerre d'indépendance grecque. Reprise par les Turcs une dernière fois en 1825, elle est rasée

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par Ibrahim Pacha et connaît alors un déclin irrémédiable. À l'issue de la guerre d'indépendance, le roi Othon Ier de Grèce fait de Sparte
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la capitale administrative des environs, où les derniers habitants s'établissent à leur tour. L'ancienne cité byzantine fut totalement

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abandonnée dans les années 1950 pour devenir un site archéologique. En 1989, les ruines, y compris la forteresse, le palais, les églises
et les monastères, ont été inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Notre tour du MAGNE est terminé. Les paysages sont magnifiques, bien loin des bleues et blanches Cyclades.
Le tourisme est essentiellement grec et particulièrement athénien. Les hébergements sont accessibles même en plein été, sans besoin de réservation.
Pour ma part, je ne pense pas qu'aucun site ne mérite d'y séjourner plus de deux jours, et préfère la découverte.
J'espère vous avoir donné l'envie de découvrir cette belle région, riche en sites historiques.