ESCHYLE

ESCHYLE a dit : « Je suis sans courage : la peur m'arrache les mots »

Fils d'une famille noble, il se fit d'abord remarquer par son courage lors des batailles de Marathon, Salamine et Platées, avant de gagner de nombreux concours dramatiques et de recueillir les honneurs des Athéniens.

Il resta à Syracuse jusqu'à la mort de Hiéron, tyran de la ville, auprès duquel il avait été appelé. Il rejoint la Sicile qu'il ne quittera qu'à 70 ans, lors de sa mort. Son tombeau devint alors un lieu de pèlerinage pour de nombreuses générations de poètes.

Aîné des trois grands tragiques athéniens avec Euripide et Sophocle, il fonde la véritable tragédie classique et donne, en imaginant un deuxième personnage sur scène, un rôle central au dialogue. Grand théologien, il mit en scène, notamment dans 'Prométhée enchaîné', les relations qui unissent, dans la violence et la peur sacrée, l'homme et les divinités.

Dans une langue grandiose, Eschyle a fait de ce lien une complémentarité indépassable.

ESCHYLLE a dit :
«Il est bon d'apprendre à être sage à l'école de la douleur.»

Vous vous en seriez doutés, cette citation ne pouvait que m'interpeler.

La sagesse est l'unique forme de vieillissement acceptable, mais quel difficile apprentissage... et à quel prix...
Comme disait Françoise Sagan, des Bleus à l'Ame... sans parler des bleus au corps...
Alors oui, pour les adeptes de l'école de la douleur, il est bon de... mais quelqu'un est-il parvenu à la Sagesse par une autre école ?

J'aimerai bien le savoir.... Peut-être Framboise (la dépressive enjouée) et quelques autres, ont-ils la réponse ?

La Sagesse serait-elle l'unification intérieure, la vie dans l'Esprit, que seule l'Amour divin peut nous apporter, au-delà de la souffrance !