ANO SYROS : La Vieille Ville Catholique

ANO SYROS est accessible à partir de la ville basse par 400 (hautes) marches, mais on peut aussi y monter en voiture (ou en bus) depuis le port.
Ce quartier, le plus ancien de la ville, a été construit par les Vénitiens à partir de 1207, et s'étale en éventail sur la colline Saint-Georges.

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Du haut de la colline, la vue sur la ville basse et le port d'ERMOUPOLOIS est magnifique.
Au sommet de la colline, l'imposante église catholique Saint-Georges domine la ville.

La Cathédrale Catholique SAINT-GEORGES

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La première église catholique dédiée à Saint Georges a été construite par les Vénitiens en 1208.
Elle fut détruite plusieurs fois, notamment en 1617 par les Turcs, et a été restaurée pour la dernière fois en 1834, par l’architecte de Tinos, Chatzisimos.
Le clocher de trois étages, récemment endommagé par la foudre, a dû être reconstruit.

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Aujourd'hui, c’est un large complexe comprenant l’église, le clocher, le baptistère, la sacristie, la salle de réception, le bâtiment des archives historiques, le palais épiscopal et une maison abandonnée.
La cathédrale est une basilique à trois nefs avec des colonnes de marbre. Des statues des saints datant du 18e siècle dominent l’entrée, tandis qu’à l’intérieur les visiteurs peuvent admirer les gravures en bois et le dallage de marbre.

A l'intérieur de la Cathédrale, se trouvent l’icône de Saint Georges, celle de Notre Dame de l’Espérance, et le portrait de l’évêque John Andrew Carga, qui fut pendu par les Turcs avec sa secrétaire, pour avoir refusé de se convertir à l'Islam.

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Lors de notre passage en Juin 2015, l'intérieur de la Cathédrale était en complète rénovation.Les travaux devaient être terminés en Septembre dernier.
Une inauguration en grande pompe, en présence de l'ensemble du Haut-clergé catholique et orthodoxe était prévue.

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Le MONASTÈRE des CAPUCINS d'Ano-Syros

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Le couvent des Capucins d'Ano Syros est dédié à Saint Jean. Le monastère a été fondé en 1635 par le roi de France Louis XIII.
Il a joué un rôle très important dans la vie religieuse et sociale des habitants de l'île, car ils servait d'école, d'hôpitaux, ainsi qu'à rendre la justice.

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La cour du monastère des capucins servait autrefois de refuge aux habitants qui se retrouvaient dans la crypte du sous-sol lors des invasions des pirates.
A partir de 1896, ces abris ont recueilli les os et les pierres tombales d’anciennes familles d’Ano Syros.
Aujourd'hui, le monastère héberge aussi une maison d'hôtes.

Juste en dessous du Monastère des Capucins, se trouve une ravissante église catholique.

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Les ruelles du Kastro constituent un labyrinthe de maisons blanches dans lequel il fait bon se perdre...

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Histoire de la Cathédrale SAINT GEORGES de SYROS (telle que racontée à l'entrée)

L'église actuelle est la cinquième de la série qui a été construite à cet emplacement, et elle est dédiée, comme les précédentes, à Saint-Georges, son saint patron.

1- La première église était une petite chapelle et sa construction remonte aux premiers temps de l’époque byzantine. Autour de ce temple, situé au sommet de la colline, le village médiéval d’Ano Syros s’organisa sans doute aux alentours du 8è ou 9è siècle, puis définitivement après 1207, avec les conquérants vénitiens du duché de Naxos.

2- En 1598, Marco Vakondios Vasalos va léguer à l’Église le terrain mitoyen à la chapelle, et avec le financement des familles Vasalos et Damisalia, il va construire un plus grand temple au même endroit.

3- Après l'incendie du village et de l'église par le turc Ali Kapoudan Massa Tzelepi, qui fit pendre l’évêque John Andrew Karga et le vicaire Michael Toutzino le 17 Octobre 1617, Mgr Domingo Marenko va tenter de commencer la reconstruction et l'expansion de l'église de St. Georges, dont l'inauguration a eu lieu en 1652.

4- Entre 1655 et 1661, sous l’évêque Gkourki, le temple a été étendu à l'ouest, la nef a été rehaussée de deux rangées de cinq colonnes antiques à chapiteaux de marbre et couvert par un plafond voûté, ainsi que les deux allées latérales inférieures. Dans le même temps, sont ajoutées une entrée monumentale avec deux colonnes voûtées, un linteau en marbre et une petite échelle de marbre antique.

5- Entre 1832 et 1834, sous l’évêque Aloisios Blantsi, le cinquième édifice fut construit dans sa forme actuelle par l'architecte de Tinos, Chatzisimo.

6- A la fin du 19ème siècle, au cours de réparations majeures des dommages causés par la foudre, la base des colonnes ont été amputées et la hauteur du clocher réduite d'un étage.

7- En 1952, sous l'évêque George Xenopoulou, une salle fut ajouté sur le côté ouest du vestibule, afin d’y installer les grandes orgues.

8- En 1984, sous l’évêque Francis Papamanoli, l'architecte Joseph Stephen ajouta l’actuel pignon à la façade, pour des raisons esthétiques.

9- En 1992, les cinq anciennes colonnes de marbre, qui avaient été utilisées par Chatzitimo pour soutenir la loggia de cinq arches du temple de 1690, ont été excavées. Ces colonnes avaient, depuis le début du 20ème siècle, été ensevelies avec leurs arches, et par conséquent invisible, tandis que la façade ouest semblait fermée par une seule grande porte de sortie du vestibule vers la cour ouest.

10- De 2012 à 2015, sous l’évêque Francis Papamanoli, le projet de « Conservation et de Restauration de la cathédrale Saint-Georges d’Ano Syros » fut réalisé, grâce aux fonds européens du FEDER, destinés au Développement de la Crête et des Iles de la mer Egée.

A la sortie de la messe en la cathédrale Saint-Georges d'Ano-Syros, le prêtre a eu la gentillesse de m'ouvrir les portes du musée,

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dans la vieille partie de l'église. Une visite qui mériterait d'y retourner pour approfondissement.

L'histoire du BEFFROI de la cathédrale SAINT-GEORGES, telle que racontée à l'entrée de l'église :

Le BEFFROI

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Quelques années après l'achèvement de l'église, le clocher fut conçu par le même architecte, Nicolas Chatzisimou, un clocher à trois étages au-dessus du niveau de l'entrée, et avec des arcs à double lumière, ayant la forme qu'il a pris avec la récente restauration.
En 1876, la foudre détruisit le clocher, tuant un prêtre et blessant trois personnes. Pour des raisons de stabilité, la hauteur du nouveau clocher fut réduite d'un étage et reconstruite avec des arcs de lumière simples.
En 1978, la foudre détruisit à nouveau le clocher. L’évêque Mgr Papamanolis demanda à un sculpteur de Tinos de le restaurer à nouveau.

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En février 2009, une nouvelle fois la foudre a endommagé gravement le clocher. Grâce au programme de Conservation et de Restauration du Groupe Ecclésiastique de Saint Georges d’Ano Syros, le professeur Stephen proposa de le reconstruire sur la base du premier clocher de Chatzisimou.
La résidence actuelle de l'évêque a été construite entre 1834 et1837. Étant donné le rôle de l'évêque catholique dans la vie religieuse, mais aussi sociale dans l’île de Syros tout au long de la période de domination vénitienne et ottomane, on comprend ainsi le nom qui lui fut donné : « Le Palais ».
Aujourd'hui encore, l’évêque actuel accueille dans ce bâtiment, tous les visiteurs officiels importants.