La CONDITION FÉMININE

Admin Nombre de messages : 8462 Date d'inscription : 21/08/2007

Qui a dit que l'Homme grec était MACHO ?

A Danakos, les Femmes se promènent tandisque l'Homme étend son linge... Le monde à l'envers !

Elles sont pourtant si belles !
Lors d'un mariage à Galini...

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Belles et tellement souriantes !
Belles parce que souriantes et heureuses.
Sont-elles encore à l'église à la sortie de Galini,
ou déjà à la réception dans la maison des parents ?
Merci Jean H

Non,
là elles attendent encore le vaillant fiancé
qui va venir chercher,
accompagné de violons et de bouzoukis,
sa future épouse à sa maison familiale ...

Garde-barrières : A Kalandos, les Femmes sont prêtes à tout pour rester au pays... il faut dire que la couleur de l'eau...

Quand on vous dit que la femme grecque est heureuse :

elle trouve même le temps de balayer le chemin devant sa porte... en causant à ses poulettes !

Le jour du RAKIJO, les femmes d'Agios ARSENIOS s'éclatent comme les autres, et comme des folles !

Leçon 57 du Livre d'ELSA : le rôle de la Mère dans la famille grecque ! Dîtes-moi les mères de familles grecques d'aujourd'hui, est-ce encore comme çà ?

57 – LaMère
Chaque jour, la mère de Elenitsas et de Chroni se lève le matin. Plus tôt que tous dans la maison. Alors qu'elle va et vient dans les chambres, elle marche lentement, pour ne pas réveiller ses enfants.
Elle doit balayer, ranger, allumer le feu. Pour faire chauffer le café pour le père, qui partira au travail. Préparer la chaleur pour ses enfants, qui vont à l'école.
Et lorsqu'il est l'heure de les réveiller, elle vient doucement, pour ne pas mes effrayer, et eux il crie avec une douce voix :
- Eh ! Les flémards ! Debout ! Il arrive plus tellement vous avez dormi.
Ils entendent sa voix, ouvrent leurs yeux, mais les referment à nouveau. Il leur plaît de dormir. La mère cependant, s'ils ne réveillent pas, ne part pas. Leurs vêtements sont à leur taille, prêts et propres. Leurs chaussures brillent.
Lorsque les enfants [niftoyn], se préparent et font leur prière, les tasses avec le lait chaud les attendent sur la table. Ils trempent leur pain dans le lait et mangent avec appétit.
- Doucement ! Ne vous pressez pas ! dit leur mère. Ne mangez pas comme des cochons. Mâchez bien. Faites attention à ne pas salir vos vêtements.
Et lorsque Elenitsa et Chronis sont rassasiés, ils se lèvent et sont prêts pour l'école. Ceci arrive chaque jour avec la mère. Chaque semaine, chaque mois, cela devient une habitude.
Toutes les mères des enfants font comme la mère d’Elenitsa et de Chroni. La mère nous réveille toujours, nous prépare pour l'école. Elle s'occupe de nous et nous protège contre notre maladie. À tous la mère et partout la mère.

Jean H a écrit:: Moi, il me faut mon petit moment de futilité chaque jour... Et puis, Nikolina, je demande à voir !

Chose promise... Bon petit moment de futilité journalier, cher Jean, et... promis, Muriel n'en saura rien !

Ni Eleftéris non plus....

Histoire tenue de notre professeur de grec, jeune femme libérée s'il en est, sur la vie de la femme grecque, il y a encore moins de 40 ans :

Quand une femme mariée n'avait que des filles, elle annonçait humblement qu'elle avait, par exemple, trois enfants (terme volontairement assexué).
Et tous les voisins attristés de lui souhaiter bon courage pour le suivant.

Quand un garçon se présentait enfin, elle annonçait qu'elle avait un fils et trois enfants. Les grossesses s'arrêtaient là généralement.
Le garçon ramenant l'argent nécessaire à la survie de la famille, les filles étant une charge financière importante.

En effet, il fallait leur batir une maison afin de les rendre attractives, et leur constituer un "trousseau" (prika) composé de draps et serviettes brodées par la mère au foyer.

Les filles, vierges, devaient trouver maris entre 16 et 18 ans, après 20 ans le célibat devenait suspect aux yeux des voisins.
Mais savez-vous comment, dans ces villages, avaient lieu les rencontres entre les futurs époux ?

(à suivre....)

La condition de la femme grecque (suite...)

Jusqu'à il y a encore quarante ans environ, il existait dans les villages grecs, des "marieuses", qui proposaient aux parents de la jeune adolescente en âge de convoler,
des hommes en recherche d'épouse à marier. Comme qui dirait, des agences matrimoniales, quoi !

Le seul endroit où pouvaient se rencontrer les jeunes tourtereaux, n'était autre que.... l'Eglise ! La jeune fille n'avait, à priori, pas grand chose à contester.
Son trousseau était alors étendu sur une corde à linge et exposé à tout le village, la future épousée étant assise à l'arrière d'une cariole, en compagnie de sa mère.

Après le mariage, la fête, le repas, la musique et la danse... ne lui restait plus qu'à passer à la casserole. Rendez-vous demain matin, après la nuit de noces...

Le Carnaval à Agios Arsénios :

Pendant une heure, nous avons bu, mangé, entre hommes uniquement :
les femmes elles allaient et venaient pour servir ou se tenaient derrière la table,
immobiles, silencieuses, mains croisées sur les jupes, attendant les ordres des maîtres.

Cela aussi était nouveau pour moi : cette soumission, cet effacement des femmes.

Pourtant quand elles se retrouvaient dans la cuisine, j'entendais des fous rires étouffés,
des conversations furtives qui me rassuraient un peu : elles s'amusaient à leur façon,
dans leur domaine où les hommes ne pénètrent pas.

Jacques Lacarrière - L'été grec

En Grèce comme partout dans le monde, lundi 8 mars prochain, c'est la journée de la femme !
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N'hésitez pas, mesdames, à nous confier ce que vous attendez de votre conjoint ce jour là, çà lui donnera peut-être des idées...
N'hésitez pas, messieurs, à nous confier comment vous pensez (sur)prendre votre conjouine ce jour là, on ne le lui répètera pas...

on vous dira ca tout à l'heure : c'est la SIESTE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

En cette journée de la Femme, coup de chapeau à Lysistrata
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qui avec avec audace réussit à convaincre toutes les femmes des cités grecques de faire la grève du sexe, jusqu'à ce que les hommes reviennent à la raison et arrêtent les combats...
Lysistrata est une comédie relevée, à la fois légère et porteuse d'un propos philosophique universel sur la guerre et son absurdité, sur les rapports hommes-femmes et sur le pouvoir : une histoire finalement très actuelle !

Lorsque Jacqueline de ROMILLY demande à Elizabeth BADINTER de choisir un texte de la littérature grecque et de le commenter, elle choisit :

L'Assemblée des femmes, d'ARISTOPHANE.

Pour lire le texte d'ARISTOPHANE, rendez-vous dans la Philosophie. Et voici ses commentaires :

Quand la démagogie et la gabegie règnent dans la cité, quand le peuple se détourne de la politique, reste la proposition faite par Aristophane : confier le pouvoir aux femmes. Sur le ton de la comédie, les arguments développés par le comique grec, il y a près de vingt-cinq siècles, semblent rejoindre ceux des féministes américaines les plus radicales.

Les femmes sont meilleures que les hommes, car elles sont mères avant tout, elles ont le soucis de préserver la vie de leur fils avant tout, et accessoirement celle de leur mari. Elles sont gardiennes de la paix, alors que les hommes ont des pulsions vaniteuses. Elles ont l’habitude de gérer les finances familiales, au bénéfice de tous.

Les femmes incarnent les traditions et la continuité des plaisirs de la vie : manger, boire, jouir, bien vivre. Les hommes ne pensent qu’à leur ambition personnelles, les femmes ne pensent qu’au bien public. Les femmes commenceront leur règne par la mise en commun des biens et des plaisirs. Vive les femmes !

Ah voilà un texte qui ma plaît.....

Merci Madame Badinter !

And if they know each other, what happens ?

jeanne a écrit:: And if they know each other, what happens ?

La POLEMA !!!!!!
je dirai, même + = Les POLEMATA !!!

Jolie signature, la tienne, pas celle de ton parchemin.....

Plus véhémente sur le sujet,
je vous attendais ma chère Josée !

Je suis fatiguée et puis est-ce vraiment utile ????? pourquoi relever ce genre de trucs ???? j'aurais trop à me baisser, que dis-je à creuser.......

L'exclusion des femmes au Mont Athos est bien entendu controversée.
Le Parlement Européen a adopté un rapport contenant un paragraphe qui suggère que ce serait une violation des droits des femmes.
Alors à nous, peut-être, le Mont Athos l'an prochain les filles ! Vous venez ?