Littérature Française présente en Grèce

Admin Nombre de messages : 8462 Date d'inscription : 21/08/2007

josee a écrit:: Laissons le mourir en paix...

D'accord avec toi, Josée.
S'il lui reste un tant soit peu d'humanité,
chaque jour de plus qu'il reste en vie...
doit être une souffrance supplémentaire !
Et ce serait dommage d'abréger cette souffrance...

claire a écrit:: ... mais un procès.

Personnellement, je pense qu'un procès raviverait des polémiques et des souffrances qu'il vaudrait mieux oublier,
que certains jeunes juifs - comme aussi certains allemands - préfèrent d'ailleurs oublier.
Et puis les Israéliens ne font-ils pas subir d'atroces souffrances aux Palestiniens ?
Poursuivra-t-on leurs tortionnaires dans 60 ans ?

Hé hé...
les palestiniens ne tueraient'ils plus d'Israeliens ????

Ne pas oublier,
d'accord avec Claire
mais un procès ne servirait à rien...
juste de nouveau de la souffrance !

Littérature Française présente en Grèce - Page 3 Amelie10

BARBE-BLEUE, Amélie NOTHOMB
« La colocataire est la femme idéale. »

Amélie Nothomb revisite avec brio ce conte populaire de Charles Perrault.
Saturnine cherche une colocation, et tombe sur l’annonce de don Elemirio qui offre une colocation de rêve.
Mais il y a un bémol : Saturnine apprend que les huit colocataires qui l'ont précédée ont toutes disparu.
Tout laisse à penser qu’elles ont été tuées.
Saturnine n’a pourtant pas peur : elle est prête à affronter le danger.

Personnellement, je trouve que ce Barbe-Bleue est à classer parmi les bons Amélie Nothomb.
Et vous ?

Il y a quelques années je lisais A.N., mais plus maintenant...
Je m'en suis lassée.
Son style est trop prononcé, toujours la même chose mais peut-être que maintenant...
avec du temps de passé ?
Qu'en dites vous les forumeurs...
me donnerez vous l'envie de m'y remettre ?

josee a écrit:: A.N... me donnerez vous l'envie de m'y remettre ?

Pour te (re)donner l'envie de lire Amélie, je te conseillerais la lecture de

Littérature Française présente en Grèce - Page 3 Les10

LES PETITES MECANIQUES - Philippe Claudel

De petites histoires au climat étrange, qui rappelle celui d'Amélie, sans les développer.
Et surtout, surtout... un style d'écriture extraordinairement agréable à lire !
Ce qui manque, peut-être, à Amélie !?
Pour ceux qui ont aimé Le Rapport Brodek (j'avais adoré), Il y a longtemps que je t'aime, et Les Ames grises.

«Le rêve en sa mémoire perdait de sa fraîcheur, mais non de sa force, et si la violence du songe demeurait, ainsi que les multiples détails de la scène comme par exemple les gestes des deux hommes, le bras nus de la femme au carrosse poussièreux, la jeune femme ne parvenait plus que très rarement, et à chaque fois avec une peine accrue et une intensité moindre, à éprouver la trouble émotion née de son rêve, ce vertige qui nouait et dénouait ses entrailles quand les chocs des coups résonnaient sur le pilier, et que l'église s'anéantissait tout entière.Aussi, afin de pouvoir à loisir retrouver ce qu'elle n'avait jusqu'alors jamais connu, pas même lors des étreintes fatiguées du vieux comte qui l'avait épousée, Beata Désidério eut-elle l'idée de faire peindre son rêve.»

Littérature Française présente en Grèce - Page 3 97820810

Grèce. Ile de Pàtmos. Un homme regarde la nuit.
Pourquoi ce chirurgien au faîte de la gloire a-t-il brusquement choisi l'exil ? Que cache le silence farouche qu'il maintient sur son passé ?
Est-ce le hasard qui l'amène à croiser la route de la jeune Antonia et celle de sa mère, la fantasque Béba ? Son fils Taymour peut-il l'aider à panser ses plaies ?
Envoûtant, le nouveau roman de Gilbert Sinoué est une aventure intime où chacun apprend à faire face à ses blessures les plus profondes.

j'ai ce petit recueuil de poèmes grecs à vous soumettre dont voici un extrait .
Si ZEUS est bien celui qui ravit Ganymède

Littérature Française présente en Grèce - Page 3 894275devisSdb001

Afin que comme échanson il servit son nectar,
Je dois tout contre moi retenir bien caché
Mon beau Myiscos de peur que d'un coup d'aile
Le dieu à mon insu me le ravisse aussi

Pour JMO

Monte jusqu à l' éther, aigle divin, emporte
Le bel adolescent, tes ailes déployées.
Monte et retiens-le bien le tendre Ganymède
Qui doit à Zeus servir le délicieux nectar.
Veille aussi à ne le point blesser de tes serres
Pour ne pas accabler le grand Zeus de tristesse.

Livre XII de l'Anthologie Grecque

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